vendredi 31 août 2007

Les 24 heures du Mans de Ludovic Mary-Nicard

Que dire de plus que : Merci, merci à Alain Canet,président de Rollers et Coquillages, pour son invitation sur cette épreuve. Pour une première fois sur le circuit, ce fut une très agréable expérience. Une ambiance comme on amerait en voir plus souvent dans d'autres évènements. Ici, pas de cri de ( hooligans) que des cris de joies, d'encouragements ou de ralliements. Chacun avec dans les yeux, l'envie de passer un moment inoubliable.

L'arrivée sur le circuit se fait très tranquillement, chacun arrive des 4 coins de la planète, passe prendre place dans ces quartiers, retrouvent ces équipiers. Une fois l'installation éffectuée, il est temps d'aller s'échauffer, de faire connaissance avec la piste ( qui je ne vous le cache pas, me changeais quelque peu, vu le revêtement sur lequel je m'entrainne en Martinique ) !!!!!!

Ici, c'est lisse et il y a de la place pour tous, même au plus fort de la course ( cad: 550 personnes en même temps au passage du relais ) !! Et je peux vous dire qu'il y a quelque chose de magique sur cette piste. Car , être aussi nombreux à se passer le témoin avec un nombre aussi peu élevé de gamelles, c'est un tour de magie, à la david coperfield, croyez moi !!!! Il est vrai que parfois cela ne passe pas loin du choc frontal; car lorsque vous avez deux personnes qui réceptionnent leurs témoins et que celle qui est devant vous est arrété, alors que vous, vous avez anticiper votre départ, il risque que d'y avoir du grabuge, quand vous allez vous retourner et constater qu'il a quelqu'un sur votre chemin qui cueille des marguerites sur la piste.

Le circuit, c'est d'entrée de jeu, une bonne montée de 650 mêtres à 3.5 %, suivi d'une descente tranquille mais qui peux vous ammener au environ des 65 km/h sur 1 km avec 2 têtes dépingle comme on les aiment ( quand on est seul à l'intérieur du virage, sans une personne en freinage en T, qui tente désespérément de maintenir son cap ). Et puis faux plat montant et retour sur le plat pour le finish avant le passage du relais.

Et oui, car pour la première fois de mon histoire rollerististe, je faisais une course en équipe. "Rillettes et Coquillettes" un nom comme on en fait plus vous en conviendrez, mais avec des équipiers super sympa, avec qui j'ai pu partager ce bon délire. Et voilà nos 9 gaillards embarqués pour 24 heures sur le circuit Ettore Bugatti " en voiture Simone, mets ta ceinture, ca va décoiffer "!!!!!!!!

Départ de la course à 16 h, tous les 1ers rellayeurs parés d'un coté de la piste, en chaussettes, ( comme pour le départ des motos on traversse la piste et on récupère son engin ) et c'est parti pour 2 tours de piste histoire de fludifier le peloton.
Pour ma pars j'ai pris le 6 ème ou peut etre même 7 ème relais. Cela fait du bien de pouvoir faire ses 1ers tours de roues et de voir quels sont les premières sensations de course.

Pour moi, bonne dés le départ, c'est une course en équipe en relais sur 24 heures. ce n'est pas ce qu'il y a de plus dur, mais c'est à gérer différement des challenges que je dois faire habituellement seul et sur plus de 24 heures. Et puis il y a des stratégies de course, à cinq ou six coureurs comme en vélo les uns derrière les autres dans la roue. Ainsi se forme des petits trains, histoire de gagner quelques secondes par tours. On cours plus vite comme cela, on prends pas le vent, sauf le premier, qui sera a son tour relayer et ainsi de suite à chaque tour.........

Entre chaque relais, on avait environ 45 minutes, ce qui laisse le temps pour quelques ettirements, massages et petit repas, de façon à pouvoir repartir dans les meilleurs conditions. Certains en profite même pour dormir un peu. Pour ma pars, je préfère attendre le millieu de la nuit pour me reposer. Tant que je suis frais je roule au maxi. Et puis je suis venu pour faire du mieux possible.
Sur la piste l'ambiance est est bonne, dans la montée, les visages de certains sont fermés " c'est plus dur qu'imaginé avant de venir" on aurait du se préparer un peu plus" !!!!!
Et oui, cela cojite dans les têtes des uns et des autres.... Quelques sourires en passant, histoire de dédramatiser. Un petit mot parfois quand je vois que c'est la galère, cela ne coute rien et ça remonte un peu le moral de celui qui n'en peu plus et qui pensais pas en baver autant.

Maintenant 4 heures de courses, il est huit heures et certains se sont arrétés pour manger. Les stratégies sont différentes pour tous. Moi comme toujours j'ai choisi de manger en continu, de petites quantités, mais régulièrement. Ce qui me permet de ne pas avoir de fringale et de prévenir l'hypoglycémie ( ennemie redoutable de tous les fondeurs) !

Beaucoup de fruits sec, frais, des sucres lents, beaucoup d'eau évidement. Des compléménts nutritionnels tels que , du calcium magnésium, vitamines b, des multiminéraux, des omégas 3, des protéïnes de soja etc.... Des massages à chaques pauses, car il est très important de détendre ses muscles, car la course est longues et pour prévenir les crampes c'est un bon moyen.
Sans oublier les éttirements. Mais comme dans chaque course de fond, l'entrainnement au préalable est un bon moyen de prévenir des petits soucis, car plus vous accumullez de kilomètres au cours de l'année et moins vous aurez de problème de tous genres pendant l'épreuve. Un bon entrainement pendant l'année, associé à une bonne nutrition feront trés bon ménage sur la piste le jour J !!!!!!!!!!!!!!!!

Vers 10 heures du soir, l'équipe a décidé de changer de stratégie de course. O n allait couper en deux l'équipe et à partir de minuit courrir en deux groupe, le 1er allait rouler de minuit à 4 heures de matin et le deuxième de 4 heures à 8 heures du matin, histoire de dormir 4 heures chacun et de pouvoir etre plus frais pour enchainer au petit matin.

J'ai choisi de dormir de minuit à 4 heures et je pense avoir eu du flair, car il a plu pendant toute la durée de ma sieste !!!!! Du coup en me réveillant à 3h30 du matin , j'ai pu constater que la piste était trempé et que cela m'avait été épargné........ C'est la vie et je ne vais pas m'en plaindre.
Seul petit souci, c'est que lorsqu'il pleut comme cela, beaucoup de gens sont pris d'une peur sans nom car cela glisse par terre et donc ils ont peur de tomber. Et quand les gens ont peur ils font parfois un peu n'importe quoi, et donc de freiner tout au long des descentes ce qui a comme conséquence parfois facheuse de risquer de se prendre à toute vitesse, un gars qui arrive derrière,et qui lui ne freine pas car cela ne le stress pas. Et là c'est frayeur pour les deux !!!!

Moi en tous cas, sous la pluie je me suis régalé, car en Martinique il pleut régulièrement et je n'ai pas le choix de rouler quand même, descentes ou non ( pour la petite histoire, sur le tour de Martinique certaines descentes se faisaient à plus de 90km/h, le pied quoi !!!) . Alors cela ne m'a pas géné plus que cela au contraire, je pense même avoir gagné des places . Je crois que plus c'est apocalyptique et plus j'aime ça . Cela vous balance un bon coup d'adrénaline dans le corps, c'est magique.
Mais au final, la nuit fut plus mouvementée pour les uns que pour les autres! Car je dois vous avouer pour être tout à fait sincère, qu'il a plu de minuit à quatre heures du matin, heure à laquelle je dormais à poings fermés. Et oui je faisais partie du premier quart de repos. C'est la vie, je ne vais pas aller contre. Il y a ceux qui ont de la chance, et les autres.
A quatre heures, à mon réveil surprise pour moi c'est vrai de voir la piste mouillée, mais en même temps je savais que cela serai plus dur pour tous ceux qui n'ont pas l'habitude de rouler sur une route bien glissante. Ont a gagné quelques places pendant la nuit, et au petit matin les têtes étaient bien marquées par la fatigue. Dans les épreuves de plus d'une dizaine d'heures, les organismes sont trés solicités, et forcément les visages sont quelques peu burinés.

La fin de la course a été super sympa j'ai du effectuer les trois derniers tours pour en finir avec la course. J'ai fais mon dernier tour en compagnie d'un hollandais très sympa, qui en était à sa deuxième éditions en solo. Quelques mots sur la ligne d'arrivé, et une grande joie envahie le circuit. C'est un mélange assez étrange, entre le soulagement d'en avoir terminé et l'envie de remettre cela au plus rapide.

Pour ma pars j'ai bien l'intention de revenir, et cette fois ci en solo...........

Et pourquoi pas me lancer le défi de gagner l'année prochaine, qui sait !!!!!!!!!

Remerciement à Tous mes sponsors et amis.........
Bata,Athletes World : Albert Pascal ( Si tous les sponsors pouvait avoir une expérience de sportif ......) Merci à vous ! kalenbrun Christelle.
Nutrilite: Paul Robert Negoti, rodrigue Cassilde ( sur le bord de la route ....... )
Smith optics: Ozier Lafontaine Patrick
Nike: Merci pour les tenues nike pro ( très sympa, surtout les manches longues !!! ) à renouveller.
Sans oublier Dylan mon fils préféré ( j'en ai qu'un !!!! ) ma fierté......... Le futur ........Mais en bien meilleur que son père !
Et bien sur, celle avec qui j'aime partager tous ces challenges, Litou jocelyne, ma miene!!!!
Noham, Mon pote de Martinique ( 7 ans, mais mon meilleur pote quand même ! )
Marité et rené ( mobil home sweet home ) Merci de tout mon coeur, la soupe c'est quand vous voulez.

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